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Channel: Laboratoire Chrono-environnement - UMR 6249 CNRS-UFC
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20150404. En avril, la géologie est à l'honneur

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Pas moins de 8 séminaires sont prévus en ce mois d'avril, tous autour des thèmes : géologie/géotechnique ou hydrogéologie. Les dates du mois à retenir sont : 3, 7-8, 13-14, 20-21. Les présentations auront lieu en salle de conférences.

  • 3 Avril

    13h30-14h30 - salle -107M
    Olivier Leroux - MCF au laboratoire de Géoressources et Environnement et ENSEGID (École nationale supérieure en environnement, géoressources et ingénierie du développement durable), Université de Bordeaux
    Caractérisation de l'évolution géomorphologique de la basse vallée de la Romanche en relation avec les instabilités gravitaires de ses versants rocheux
    La basse vallée de la Romanche est localisée au Sud du massif cristallin externe de Belledonne au Sud-Est de la ville de Grenoble. Les versants de cette vallée glaciaire, soumise à plusieurs cycles de glaciation et déglaciation durant le Quaternaire, présentent de nombreux indices de déstabilisations gravitaires. En particulier, un mouvement majeur des Alpes françaises, le glissement de Séchilienne, affecte les pentes rocheuses de la rive droite de la Romanche. La proximité d'une urbanisation importante (agglomération grenobloise) et de complexes chimiques importants (Vizille) rend le site très vulnérable aux risques naturels. Afin d'évaluer les facteurs prédominants dans l'initiation des instabilités gravitaires affectant cette région et d'obtenir une vue spatio-temporelle des processus en action, une étude multidisciplinaire combinant des données géologiques, morphologiques, géophysiques, et chronologiques a été menée à deux échelles spatiales différentes : celle de la basse vallée de la Romanche et celle du mouvement de terrain de Séchilienne.

  • 7 Avril

    11h-12h - salle -107M
    Henri Leclere - Post-doctorant Université de Liverpool
    Effets des réactions de déshydratation sur les propriétés hydrauliques et mécaniques du gypse
    L'étude des réactions de déshydratation est importante pour la compréhension de la mécanique et de la stabilité des sols et des roches en raison de la porosité et des pressions de fluide générées lors de la déshydratation. Des expériences en laboratoire sont réalisées à l'aide d'échantillons de gypse et d'une presse triaxiale à haute pression de confinement et de pore (200 MPa), et haute température (200°C) afin de comprendre quelles sont les modifications de la perméabilité et des propriétés mécaniques du gypse au cours de la déshydratation. Les résultats des expériences montrent d'une part, un fort couplage entre la compaction, la perméabilité et les pressions de fluide, et d'autre part que l'évolution des pressions de fluide joue un rôle majeur sur le comportement mécanique du gypse.

  • 7 Avril

    13h30-14h30 - salle -107M
    Vanessa Barberon - Doctorante Université de Buenos Aires
    Geology of the Southern Patagonian Andes, Argentine
    We study the Cretaceous evolution of the Southern Patagonian Andes, particularly during the end of the Early Cretaceous where starts the foreland stage. We studied the detrital and volcanic zircon U-Pb geochronology from the coarse-grained deposits in the northern sector and analyzed the tectonic setting and provenance using sedimentary petrography. Our data indicate a 122 Ma age, during which the Southern Patagonian Andes received mixed basement and a Jurassic volcanic stage detritus. For the provenance analysis the results indicate a main recycled orogenic source. The combined sources are an outstanding characteristic of the North Patagonian and Deseado massifs, in agreement with the previously proposed Aptian uplift and exhumation of Patagonia.

  • 8 Avril

    11h-12h - salle -107M
    Noémie Prime - ATER à l'Ecole Centrale de Lyon
    Etude expérimentale des couplages hydro-mécaniques lors du séchage de l'argile de Boom
    L'argile de Boom, envisagée comme roche-hôte pour le stockage de déchets radioactifs, est susceptible d'être soumise à désaturation lors de l'excavation et de la ventilation de galeries souterraines. La réponse mécanique d'échantillons centimétriques est étudiée, sous des conditions de séchage contrôlées, grâce à un suivi par micro-tomographie aux rayons-X. Le retrait et la fissuration sont décrits et quantifiés en relation avec la cinétique de séchage.

  • 13 Avril

    11h-12h - salle -107M
    Hélène Celle-Jeanton - MCF laboratoires Magmas et Volcans, Université de Clermont-Ferrand
    Rôle des aquifères dans le fonctionnement des milieux aquatiques. Un exemple d'étude interdisciplinaire : l'hydrosystème de l'Allier

  • 14 Avril

    11h-12h - salle -107M
    Lahcen Zourhi - MCF en Hydrogéologie, Responsable DA "Hydrogéologie & Risques Industriels"à l'Institut Polytechnique LaSalle de Beauvais
    Modélisation des processus physico-chimiques et exploration hydrogéologique des réservoirs hétérogènes et fissurés

  • 20 Avril

    11h-12h - salle -107M
    Baptiste C.L. Mary - Post-doctorant à l'Université de Cergy-Pontoise
    L'organisation de la déformation dans les prismes d'accrétions
    L'application de l'analyse limite séquentielle sur l'étude des prismes d'accrétions Coulombiens (frictionnels) a permis de mettre en évidence une phénoménologie de type chaos déterministe de l'organisation de la déformation. Cependant, ce chaos est structuré statistiquement, à l'échelle des temps géologiques, en terme de localisation. Une loi géométrique simple permet d'en prédire les grandes lignes. De plus, une périodicité d'activation des chevauchements frontaux est identifiée. Enfin, les phénomènes de surfaces peuvent tout autant multiplier le chaos que bloquer géographiquement la déformation.

  • 21 Avril

    11h-12h - salle -107M
    Julie Albaric - ATER Géosciences Montpellier
    Utilisation des techniques de sismique passive pour le suivi temporel de la sub-surface
    Ce travail s'intéresse au suivi temporel du sous-sol soumis à des forçages hydromécaniques et thermiques, en s'appuyant sur des techniques de sismique passive. Une première étude concerne un site de géothermie profonde en Australie où l'injection de 3 millions de litres d'eau à 5 km de profondeur a généré des milliers de microséismes. L'analyse haute résolution de la microsismicité montre que deux principaux groupes de fractures ont été réactivés. Le moment sismique est corrélé avec les périodes d'injection et la migration de la sismicité est contrôlée au premier ordre par la diffusion de fluides. Les techniques de corrélation du bruit sismique ambiant ont ensuite été appliquées à l'étude de la proche surface à Svalbard (Norvège). Des variations temporelles de vitesse ont été mises en évidence et attribuées à l'effet de la température atmosphérique.


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