Après avoir précisé ce qu'était le métier de sismologue, Julie Albaric nous a parlé des différents séismes, naturels ou induits par l'activité humaine. Elle s'est ensuite attardée sur les outils mis à la disposition du géophysicien pour l'étude des séismes : le sismomètre, le GPS, l'interférométrie radar.
En 2018, six stations sismologiques ont été installées au nord de Besançon dans le cadre du projet Région JURAQUAKE afin d'enregistrer la microsismicité dans la zone. Ce réseau d'observation sismologique, dépendant de l'OSU THETA, complète le réseau GPS-Jura qui permet de mesurer le mouvement des plaques tectoniques dans le Jura (projet Région 2012-2014).
En effet, le Jura est affecté par des failles (zones de rupture dans la croûte terrestre) et connait une activité sismique relativement soutenue (séisme de Roulans en 2004 de magnitude 5.1) : cette déformation est enregistrée en continu par des réseaux de capteurs sismiques et GPS dont l'objectif est de quantifier la déformation pour la prévention du risque sismique mais aussi de mieux comprendre son impact sur le fonctionnement des aquifères karstiques.
La sismicité, la tectonique et l'hydrogéologie semblent étroitement liées. Ainsi, en couplant des données hydrogéologiques et sismologiques, on s'oriente vers une nouvelle perspective : l'Hydro-sismologie.
↧
Conférence Séismes en Franche-Comté : retour d'expérience
↧