Services Nationaux d'Observation
OMIV
Depuis 2007, l'OMIV (Observatoire Multidisciplinaire des Instabilités de Versants) coordonne les tâches d'observations de quatre versants instables alpins. L'OSU THETA est entré dans le consortium de l'OMIV en 2013 (http://omiv.osug.fr) où son rôle est de fournir des chroniques de données (chimie, température, conductivitéélectrique, débit) sur deux des quatre sites qui doivent permettre de caractériser les écoulements souterrains et leur rôle dans l'instabilité des versants en fonction des conditions hydrologiques rencontrées.
Jurassic Karst
Le dispositif « Jurassic Karst » (JK) a été mis en place depuis 2009 pour étudier les liens entre le fonctionnement biogéochimique de la zone d'infiltration et la réponse hydrochimique des systèmes karstiques, en portant une attention particulière aux conséquences du réchauffement climatique et de l'évolution de Chrono-environnement l'utilisation des sols. L'observatoire Jurassic Karst comprend aujourd'hui quatre sites et fait partie des réseaux nationaux SOERE RVB (labellisé AllEnvi) et SNO Karst (labellisé INSU). JK est également un dispositif d'observation de la Zone Atelier Arc Jurassien.
GPS-JURA
Le réseau GPS-JURA géré par l'OSU THETA de Besançon fournit des données temps réel depuis fin 2013. Il comprend 6 stations GNSS permanentes distribuées sur l'arc du Jura. Ces stations ont été installées de façon à répondre aux critères de qualité géodésique et leur pérennité sera assurée à long terme. Les développements techniques récents des mesures GPS permanentes permettent d'aborder la question des déformations lentes (infra mm/an). Dans ce cadre, un tel réseau doit apporter, àéchéance de quelques années, des informations fondamentales sur la déformation actuelle de l'arc, sur sa géodynamique et sur le risque sismique associé. Ce projet est inscrit dans le cadre national du service d'observation RENAG (réseau RESIF-RENAG, coll. ISTerre Grenoble et EOPGS Strasbourg).
Tourbières
Le SNO « TOURBIERES » est constitué de 4 sites en réseau, focalisé sur l'écosystème Tourbières. Ce SNO permet la mise en place, pour la première fois en France, d'une infrastructure opérationnelle sur le long terme permettant l'observation du fonctionnement et de l'évolution des tourbières tempérées face aux perturbations climatiques et anthropiques. Ces tourbières situées en limite sud de la dernière glaciation, sont considérées comme le témoin fonctionnel de ce qui attend les zones arctiques suite au processus de dégel actuellement en cours. Le fonctionnement de ces milieux (en puits ou en source de carbone ?) doit être suivi pour mieux évaluer l'impact du dégel probable des pergélisols. Le site de Frasne, piloté par Chrono-environnement, est le premier site à avoir été instrumenté. Il a aussi servi de modèle pour la construction d'une station de suivi à long terme sur des tourbières de Pologne et de Sibérie.