La neuro-cysticercose humaine est une infection parasitaire du cerveau présente dans les pays en voie de développement où la consommation de porc est fréquente. Elle est provoquée par les larves de Taenia solum, un parasite du porc, qui se transforment en kystes dans l'organisme et provoquent des épilepsies.
Le contrôle de cette maladie peut être amélioré en combinant épidémiologie humaine et animale et écologie de l'hôte et du parasite.
Dans ce programme, soutenu par l'Université médicale d'Asahikawa et la Société japonaise pour la promotion de la science, Patrick Giraudoux collabore avec des scientifiques japonais (Pr. Akira Ito, Pr. Munehiro Okamoto, le Dr Yasuhito Sako, le Dr Tetsuya Yanagida, etc.) et Indonésiens (Dr Kadek Svastika, le Dr Nyoman Sadra Dharmawan, le Dr Tony Wandra, etc.).
Ils basent leur recherche sur la combinaison de méthodes de génétique, d'immunologie et d'écologie spatiale.
Les zones étudiées se trouvent dans l'est de Bali, à Gianyar et Karangasem. Cette dernière région s'étend au pied du Mont Agung, un volcan dont la dernière éruption dévastatrice remonte à 1963. Les maisons sont dispersées dans des petits villages agricoles, actifs surtout pendant la saison des pluies. Pendant la saison sèche, les travailleurs émigrent vers les zones touristiques de Bali pour trouver un emploi.
Une enquête de terrain a été effectuée en janvier 2013, au cours de la saison des pluies, afin de dépister et localiser Taenia solium, les humains porteurs de cysticercose et les porcs parasités et d'harmoniser une collecte de données multidisciplinaires et interopérables dans un contexte spatialement explicites. Cette étude sera poursuivie début septembre.
Contact : Patrick Giraudoux